J'ai pris la route commence le voyage, comme l'on emprunte la piste, à la recherche, à la rencontre d'un récit, celui du "temps du rêve", peut être... Paris, Abou Dhabi, Melbourne, Newcastle. Quelque part, après Abou Dhabi, quelques minutes après le décollage. Cartographie de positionnement de l'avion à l'approche de l'aéroport de Melbourne. FLY/HANGAR 500/17.  

Retour à l'atelier du Fort. Pour clore mon parcours, je verse dans la mer de la plage du Havre un peu de Pacifique recueilli dans la baie de Kamakura.  

J’arrive à Detroit un 4 juillet et je suis déjà invité à une fête de voisinage. Un militant anti-armes vient discuter avec moi, deux bananes dans ses holsters. Des fireworks sauvages sont tirés dans le quartier de Woodbrige où je réside : l’expérience est intéressante mais dangereuse. Je ressors couvert de poudre et de carton et une invitée, Sharon, est blessée ; heureusement rien de grave... la fête continue. L'énergie de Detroit est bien présente.