Samedi, en fin de matinée, j'ai pris le train pour Maitland, pour revenir dimanche matin. La gare dans le centre-ville de Newcastle étant en travaux, j'ai dû prendre une navette, "un free bus" qui m'a emmené en quelques minutes à la petite gare d'Hamilton.

Entre Hamilton et Newcastle, un paysage de vastes étendues se déploie. Régulièrement, défilent de longues séries de wagons sur les voies parallèles. Les uns filent à vide en provenance de Newcastle pour s'approvisionner probablement à Morpeth ou ses abords, les autres redescendent chargés de charbon.

Les grandes plaines dans lesquelles apparaissent par alternance complexes industriels, hameaux soulignent plus encore la forte présence des éléments naturels.

PELICAN, 2/12, série LIGHT EXTRACTION, HANGAR 500/17.

YELLOW RIVER, 3/12, série LIGHT EXTRACTION, HANGAR 500/17.

RED TRUCK, 4/12, série LIGHT EXTRACTION, HANGAR 500/17.

STEEL FUSIONT, 5/12, série LIGHT EXTRACTION, HANGAR 500/17.

DRAGON, 6/12, série LIGHT EXTRACTION, HANGAR 500/17.

PLANT FIRE, 7/12, série LIGHT EXTRACTION, HANGAR 500/17.

COAL, 8/12, série LIGHT EXTRACTION, HANGAR 500/17.

IRON, 9/12, série LIGHT EXTRACTION, HANGAR 500/17.

GREEN, 10/12, série LIGHT EXTRACTION, HANGAR 500/17.

AGAUE, 11/12, série LIGHT EXTRACTION, HANGAR 500/17.

SKY/DRAGON, 12/12, série LIGHT EXTRACTION, HANGAR 500/17.

Après la longue marche pour rejoindre Port Waratha, le temps passé pour y réaliser des clichés, l'aller et retour sur l'axe ferroviaire Newcastle Maitland, je commence à comprendre mes sensations à l'égard de l'univers que j'explore, les éléments, les milieux, les paysages découverts sur cet itinéraire.

Je sélectionne les images qui font écho à ce ressenti, encore incertain. Un jeu, avec elles, s'engage et révèle une gamme de rapports entre la nature et l'installation humaine ; tension, communion, symbiose. La force de la nature à réinvestir le territoire s'impose avec autant de vigueur que l'occupation humaine s'emploie à sa manière de s'y enraciner.