PATRICE BALVAY - 25 JUIN 2016

Je n'arrive pas à comprendre si les couleurs sont vraiment différentes ou bien si c'est moi qui les perçois autrement.

J'ai contourné toute cette langue de mer. Il y avait un bac au milieu. Je ne comprenais pas son immobilité. Ce n'est qu'au retour que j'ai compris qu'il fallait juste sonner pour qu'il vienne et vous dépose de l'autre côté pour 200 yens. Parfois les choses sont tellement simples qu'on ne les voit pas !

Retour à Tokyo. Au centre de la ville un espace réservé, le jardin impérial, qui est dans la nuit un bloc d'obscurité au cœur de la lumière.

L'impact de la pluie.

Que mon ami le gardien Mamoru Inoue subi ! (dans ce soin j'ai troué plusieurs fois la feuille).

Marcher autours de Kamakura ou simplement écouter la pluie à Engakuji m'inspire pendant plusieurs jours. J'en parle à Ayumi qui y a passé son enfance et qui me demande si j'ai pu faire une offrande à Hasedera pour Lucas.

J'ai offert à Fumiko deux nouvelles de Tanizaki, dont l'une racontait l'histoire d'un homme prêt à tout pour une passion mortelle avec une sirène et la seconde portait son prénom.

Deuxième représentation Noh, où il est question de fantôme. Au Japon Catherine me dit que le monde des esprits et des morts est intriqué dans celui des vivants. Ce qui différencie ces espaces ce sont justes quelques dimensions. En tant que vivants, nous nous contentons de trois.

Kaoru me dit qu'en japonais le vide se traduit par ciel. Paysage ou landscape se traduit par scène du vent.

 

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