FRANÇOIS TROCQUET - 7 AOÛT 2016

Rencontre avec Jean Louis Farges, architecte/designer, investi dans le projet des fermes urbaines de Détroit. Il nous explique que la ville couvre une superficie équivalente à la taille de San Francisco, Boston et Manhattan réunis et qu’on y trouve environ 1500 fermes urbaines. Il ajoute également que des militants issus de la minorité blanche cultivent la terre par altruisme et distribuent gratuitement le produit de leurs cultures sur les marchés le samedi matin ; une démarche certes généreuse mais qui nuit malheureusement aux fermiers Afro-Américains, obligés quant à eux de vendre leurs légumes pour vivre.

Urban farm gérée par un collectif de bénévoles (blancs), bénéficiant d’une large couverture médiatique.

 

Les plantations sont surélevées au niveau du sol par de la terre ajoutée car le sous-sol est pollué par les débris divers des maisons détruites.

 

Jean Louis Farges à la rencontre des fermiers.

 

Un bâtiment racheté par les fermiers.

 

La seconde ferme, gérée par des Afro-Américains.

 

Même principe des terres surélevées.

 

Le problème de l’eau est crucial : à cause de la désertification urbaine, les canalisations ne sont plus entretenues et les frais liés aux réparations et à la consommation ne sont plus partagées par la communauté.

Les habitants restants se retrouvent seuls à supporter les lourdes taxes liées à l’eau.

Ici, un puits d’irrigation.

 

La pollution des sols due à la destruction des maisons est le second problème majeur.

 

Structure ouverte accueillant des artistes les jours de marché.

 

Ajouter un commentaire