CHRISTOPHE GUERIN - 5 SEPTEMBRE 2016

Vendredi au lever du jour, arrivé à Santo Tomas de Castilla. N 15°41, W 88°36. Autre port, autre paysage : la végétation est abondante, un état de nature bien différent de l'hyper urbanisation de Cartagène. Ce modeste port de la façade atlantique du Guatemala n'est pas équipé de portiques mais de grues imposantes qui se déplacent sur 48 roues ! La sortie est prévue dans la matinée. Nous partageons un taxi avec les marins qui s'arrêteront au mall de Santo Tomas pour des achats divers – ils sont pour la plupart 9 mois en mer – et aussi pour la wifi gratuite du Mc Do. Je décide de pousser jusqu'à Puerto Barrios où je trouve un important marché couvert où l'on trouve de tout : nourriture, vêtements, DVD pirates, pharmacie, droguerie, piñatas, grandes poupées de papier crépon que l'on remplit de bonbons pour l'anniversaire des enfants. Les étals de chaussures sont particuliers : les modèles sont présentés sur des pieds en plastique, coupés à la cheville, espèces d' « objet surréaliste », je pense à Buñuel. Dans une des rues qui bordent le marché, trafic intense de semi-remorques, régulé par la police, tant bien que mal car la circulation est anarchique. La rue est bordée d'un haut mur garni de fils barbelés : derrière, des piles de containers. Puerto Barrios, le quartier du port, me fait penser au quartier des Neiges au Havre.

L'escale suivante n'est qu'à 5 heures de mer : Puerto Cortès au Honduras. Les opérations commerciales (chargement/déchargement) sont plus longues que prévu. Là aussi, ce sont des grues qui prennent en charge les containers, bien moins rapides que des portiques. Une sortie rapide downtown, histoire de mettre pied à terre. C'est samedi soir, la petite ville portuaire se prépare pour la fête. 18 h, retour au Fort Ste Marie. Départ dans la nuit pour deux jours de mer vers Puerto Limon port de Moin (Costa Rica).

 

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